F.E.A.R. et F.E.A.R. 2

F.E.A.R. First Encounter Assault Recon



Jeu (Wiki)
F.E.A.R. (sous-titré First Encounter Assault Recon) est un jeu vidéo de tir subjectif, développé par Monolith Productions et sorti en 2005 sur Windows. Le jeu a été adapté par Day 1 Studios sur Xbox 360 en 2006 et sur PlayStation 3 en 2007.

Le jeu a la particularité de se dérouler dans une atmosphère horrifique (Fear signifie « peur » en anglais). L'histoire tourne autour d'un phénomène surnaturel qu'une unité de forces spéciales spécialisée dans le paranormal, la F.E.A.R., est chargée de contenir. Le joueur incarne un des membres de cette unité qui se retrouve confronté à une armée de clones. Dans le même temps, il surprend la silhouette inquiétante d'Alma, petite fille vêtue d'une robe rouge…

Avis Personnel
Que dire de ce jeu, que dire. Sans doute pour moi le meilleur FPS qui puisse exister, qui ne consiste pas à dégommer du méchant juste pour le fun.
Ici, un seul mot d'ordre, SURVIVRE.

Esthétiquement, le jeu est très bon, surtout au niveau des visages qui sont très bien modélisés, très précis et qui se rapprochent beaucoup de la "réalité" (surtout que le jeu n'est pas si récent que ça).
Niveau ambiance... tension assurée. Je ne dirai pas que le jeu est super-flippant (bien que quelques sursauts sont à prévoir lors de certaines apparitions), mais la musique (magnifique BO qui s'accordent parfaitement avec l'atmosphère du jeu), ajoutée aux hallucinations perpétuelles de Alma nous tiennent en haleine du début à la fin (à jouer le soir avec un casque sur les oreilles).
L'IA est aussi particulièrement bien pensée et est imprévisible, ne faisant jamais le même parcours et essayant toujours de vous tuer par derrière, ou vous sortir de votre cachette à l'aide de grenades (le mode difficile... est vraiment difficile).
Ce que j'ai particulièrement apprécié dans le jeu, c'est le scénario. Une histoire émouvante qui fait quand même un tantinet réfléchir sur les expériences faites sur les humains. Personnellement, l'histoire est tellement bien faite que je me suis même attaché à Alma... j'étais content de la voir à chaque apparition. Il y a aussi le fait de chercher qui on est, ce qu'on est qui est extrêmement sympa. C'est ça aussi qui est bien dans ce jeu, c'est le fait d'être complètement dedans et de ne jamais vouloir arrêter.
Je reproche par contre au jeu qu'il soit un peu trop court (moins de 7 heures), et qu'il nous laisse encore trop de mystères, surtout vers la fin... bien que ça fait son charme et permet au joueur d'imaginer le reste (genre l'histoire du jeu est créée à 50% par Monolith et 50% par le joueur).

Enfin bref, un jeu sublime qui mérite que chacun d'entre-nous s'attarde au moins une fois dessus.

F.E.A.R. 2



Synopsis (wiki)
Le jeu commence peu avant la fin du premier épisode. Vous incarnez Michael Beckett, membre d'une unité des forces spéciales, vous et votre équipe effectuez une mission de routine dans la ville d'Auburn (c'est sous cette ville que se trouve le complexe secret sous-terrain de l'ATC). Après quelques minutes, une explosion cataclysmique rase une partie de la ville. Alma s'est réveillée, et elle veut se venger.

Avis Personnel
Voilà le genre de suite qui m'a profondément déçu. Bien que le jeu est plus ou moins sympa, il a perdu tout de sa saveur. Ce deuxième opus est un FPS tout ce qui a de plus banal... on dégomme du méchant pas beau... et c'est tout. La tension omniprésente du premier a complètement été annihilé. Déjà, le simple fait d'avoir un ATH (ou HUD en Anglais) enlève tout le charme du premier, on sent de suite que ça va être totalement différent.
Niveau graphisme, c'est un peu mieux, mais pas non plus exceptionnel par rapport au premier. La modélisation des armes est mieux mais leur taille dans l'écran est quand à elle mal pensée... on a pratiquement l'impression de tenir un jouet dans les mains. Niveau sang... c'est sans doute de trop. Le fait qu'il y est des cadavres partout, et que le gore soit omniprésent sur les morts tués atrocement est tout à fait normal, rien à dire, mais c'est surtout quand c'est nous qui tuons les ennemis qui est trop "hémoglobiné". Il est normal de saigner quand on nous tire dessus... mais là, c'est carrément exagéré, j'ai presque eu l'impression de jouer à une parodie de film gore.
Musicalement, ça reste quand du tout bon, toujours aussi bien pensée (diable, que la musique rock de fin est excellente).
L'IA est aussi encore plus ardue que le premier, plus intelligente et n'hésite pas à tirer dans les explosifs qui sont à côté de vous lorsque vous vous mettez à couvert. En parlant des couvertures, Beckett est un vandale (XD) car on peut utiliser le décor environnant pour se protéger comme retourner des tables, prendre des armoires et les mettre dans des positions qui nous permettent de mieux nous couvrir etc (l'IA en fait de même).
Le scénario est... en fait, il n'y en a pas vraiment je trouve, c'est aussi ce qui fait que je n'ai pas autant accroché au deuxième. On apprend pas grand chose de plus par rapport au premier, juste deux-trois trucs, mais c'est tout. La fin nous laisse sur notre faim... c'est pire que le premier (bien que Alma soit une "fucking rapist" (un put*** de violeuse pour ceux qui comprennent pas l'anglais xD) où on entend parfaitement ses gémissements... ou devrais-je dire, ses cris... *cf fin du jeu*). Mais bon, d'après mes sources, F.E.A.R. devrait être une trilogie, en espérant que le troisième opus rattrapera les bourdes du deuxième.

Enfin bref, y jouer n'est pas une perte de temps non plus... de toute façon, il est encore plus court que le premier (fini en une journée...).